Alain recommande à l''enseignant de s'instruire sans cesse.

L'enseignant doit lire et s'instruire
Alain voit que l’enseignant qui  s'instruit en vue d'enseigner, s'instruit mal.  Pour apprendre, il le conseille de lire Tyndall, Huxley, Lyell, Maxwell ou Mach… (XXXIII, 83) Il voit l’instituteur aussi instruit qu'il se pourra ; mais instruit aux sources.

Le maître écoute et surveille bien plus qu'il ne parle

L’auteur enchaine : « Il faut qu'un instituteur soit instruit, non pas en vue d'enseigner ce qu'il sait, mais afin d'éclairer quelque détail en passant, toujours à l'improviste, car les occasions, les éclairs d'attention, le jeu des idées dans une jeune tête ne peuvent nullement être prévus. » […] Il conçoit la classe primaire comme un lieu où l'instituteur ne travaille guère, et où l'enfant travaille beaucoup. « Et, pour préparer ces heureux moments, toujours lecture, écriture, récitation, dessin, calcul ; travail de chantier, bourdonnement de voix enfantines. Le maître écoute et surveille bien plus qu'il ne parle. Ce sont les grands livres qui parlent, et quoi de mieux ? » 

L'inspecteur ne doit pas se comporter comme un gendarme

[…] Cela amène l’auteur à dénoncer le pédagogue inspecteur qui «  ignore tout cela ; c'est un gendarme qui vient s'assurer que l'instituteur a préparé sa leçon. Le métier de surveiller rend stupide et ignorant ; cela est sans exception. Je sais que beaucoup d'inspecteurs courent les chemins par tous les temps, et font voir un zèle admirable ; très bien ; mais cela ne leur donne point d'esprit. » Comme pour  expliquer  son opinion sur ces inspecteurs et remettre en question leur utilité-même, Il dit que « toute leçon où le bambin ne lit pas ou n'écrit pas est une leçon perdue. » (XXXV, 88)

Extrait de note de lectue "à propos de l'éducation".

Sadak Bendali

https://sadbendali.blogspot.com/2021/02/alain-recommande-lenseignant-de.html

Commentaires