Ce que pensait Alain Chartier de la science

L’intelligence pour l’acquisition des sciences.

L'intelligence pour l'acquisition des sciences

L'expérience n'est pas une petite chose ; graduer l'expérience, c'est l'art d'instruire

« Il faut que l'esprit scientifique pénètre partout. »  En distinguant l’esprit scientifique de la science qui « forme une masse qui écrase », l’auteur veut susciter un intérêt particulier à « ce qui est le meilleur dans la science », c'est-à-dire « le plus ancien ». L’auteur voit qu’il est « le plus solidement établi, le plus familier à tous par la pratique. » Voilà pourquoi, dans les programmes de sciences pour les enfants, il joindrait « à l'astronomie l'étude des machines simples, comme levier, poulie, plan incliné, coin, clou, vis, hélice… » (LX, 136). Alain voit de la sagesse en étudiant «  plutôt les leviers, les grues, et les horloges, que d'aller tout de suite aux électrons. L'expérience n'est pas une petite chose ; graduer l'expérience, c'est l'art d'instruire. » (LXI, 13).

La science a pour fin de connaître l'objet ; quand l'objet est connu, la science est faite

Pour agrémenter sa pensée, il l’argumente par la forte maxime de Confucius. « La science a pour fin de connaître l'objet ; quand l'objet est connu, la science est faite. » (LXII, 140) Dans l’histoire des sciences, Alain voit que les connaissances des nombres et des formes sont les premières qui se soient délivrées des génies et des dieux. Selon lui, cela prouve assez qu'elles sont les plus faciles et qu'elles conviennent à l'enfance. (LXXIII, 141) « L'homme qui invente le téléphone sans fil n'est qu'un animal ingénieux ; ce qu'il peut montrer d'esprit vient d'autre source. », selon lui. C’est avec cet exemple qu’il fait comprendre à ses contemporains que « le passé éclaire le présent. » (LXVIII, 150)

Suite de lecture de l'ouvrage "à propos de l'éducation" d 'Alain.

Sadak Bendali

https://sadbendali.blogspot.com/2021/02/ce-que-pensait-alain-chartier-de-la.html

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