Aprés la présentation des différents extraits de ma note de lecture en fonction des grands axes de "propos sur l'éducation" d'Alain (sous-énumérés), on arrive au dernier et on conclue.
Méthodes pédagogiques et difficultés de l’apprentissage.
Le peuple enfant.
Comprendre l’enfant pour le former.
L’école pour instruire.
L’instruction de l’enseignant.
Prééminence de la lecture.
L’intelligence pour l’acquisition des sciences.
Citoyenneté et humanisme.
Méthodes pédagogiques et difficultés de l’apprentissage.
Le peuple enfant.
Comprendre l’enfant pour le former.
L’école pour instruire.
L’instruction de l’enseignant.
Prééminence de la lecture.
L’intelligence pour l’acquisition des sciences.
Citoyenneté et humanisme.
L'homme n'existe que par la socuété des hommes
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Aucun fanatisme ne peut être bon pour l’enfance.
Aucun fanatisme ne peut être bon pour l’enfance. Cela est justifié par la grande idée de Comte qui dit que « nos sentiments les plus éminents sont aussi naturellement les plus faibles. L'homme doit apprendre à aimer. » (LXXII, 176) […] En s’accordant avec le sentiment universel, on devra admettre que « tout homme digne du nom d'homme doit sauver en lui-même une partie de jugement libre et invincible… reconnaîtra la plus haute valeur dans le héros de justice, quelle que soit sa race et quel que soit son pays. L'humanité sera dans son cœur ; il souhaitera, il voudra la faire dans le monde. » (LXXII,177) Pour l’auteur, personne ne peut mesurer la liberté ; « nul ne la mesure.
Aucun argument ne peut justifier la guerre
À force de s'entendre appeler, elle se lève. L'atroce guerre ne l'a point tuée. » L’auteur s’affiche clairement contre la guerre sous quelque argument que se soit et appelle à la justice sociale. Pour que ses aspirations se concrétisent, Alain n’omet pas de « pousser les autres », particulièrement la jeunesse, à épouser ses idées et « exercer donc un contrôle clairvoyant, résolu, sans cœur, sur les actions et encore plus sur les discours du chef. » (LXXXIII, 179) L’instruction et l’éveil grandissants chez les jeunes et les femmes de son époque donnent de l’optimisme à l’auteur, mais sans trop de conviction. « D'où nous aurons, non point du tout quelque instable révolution, mais plutôt un changement petit et suffisant, par une liberté et une résistance diffuses, dont l'exemple ne s'est pas vu encore. » (LXXXVI, 185)
Conclusion sur la note de lecture de l'ouvrage "propos d'Alain":
Même si Alain a touché à tous les points d’un projet éducatif, çà ne devrait pas faire comprendre qu’il est (à son époque) pour un « changement révolutionnaire » dans le système scolaire. Il est par contre pour une évolution graduelle des choses. Pour lui, il y a en place un ordre qu’il ne faut en aucun cas ignorer ni chambouler et éviter de détruire l’école (l’institution scolaire) sous quel prétexte que se soit. Il se soucie principalement du développement de l’individu (ou l’élève) par lui-même. Sa confiance s’oriente vers la société qui doit se prendre en charge et être actrice de sa promotion et non aux pouvoirs et aux gens qui règnent. L’homme ne peut évoluer, changer que par lui-même.
Sadak Bendali
https://sadbendali.blogspot.com/2021/02/citoyennete-et-humanisme-doivent-primer.html
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