Quand le jeune enfant commence à faire ses dents, ses parents vont acheter une téte (de mouton), la nettoient, la coupent et la lavent jusqu'à ce qu'il en sorte toute les souillures. On prend ensuite du maïs, des feves, des pois chiches et du blé que l'on met dans une marmite. Ils cuisent le tout avec la tete. Une fois cuits, on les retire et on partage entre les voisins. Ils leur disent: "Voici votre part de la fête des dents de notre fils!"
Quand ils ont fini, certains voisins leur donnent quelque argent, ou du blé, ou des roses, ou du henné, ou tout autre chose et ceci dans l'ustensile où on leur avait envoyé leur part de la fête des dents. Les gens dusent encore que l'enfant garçon ou fille, qui n'a pas encore changé de dentition, ne sera pas monté sur un âne. Car s'il monte un âne alors qu'il n'a pas encore terminé ses dents, celles-ci ressembleront à celles de l'âne.
Extrait de "Textes berbères des Aït Ouaiuzguite, Ouarzazate, Maroc". Edités et annotés par Harry Stroomer
Édisud "Bilngues", 1997
Tutlayt-inu
https://sadbendali.blogspot.com/2021/02/la-fete-des-dents-chez-les-amazighs-de.html
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